Les secrets du surimi Fleury Michon, Ep. 2 : l’usine #VenezVérifier

Je vous ai parlé il y a quelques semaines de la grosse campagne engagée par Fleury Michon pour nous faire découvrir tous les secrets du surimi produit par la marque française. J’ai eu l’occasion de participer à une première soirée pour nous expliquer le déroulement de la campagne puis la deuxième étape a été de visiter l’usine. Voila tout le détails de cette chouette journée en Vendée, à Chantonnay.

Après quelques heures de trains et de bus, nous voila donc entre Nantes et Niort, près de La Roche-sur-Yon, à Chantonnay. Un rapide déjeuner avec toute l’équipe du projet et les bloggers enquêteurs, puis nous voila dans l’usine, changés pour pouvoir la visiter en respectant les mesures d’hygiène.

On commence par voir les chambres froides puis les pains de poissons surgelés (photo ci-dessous) délicatement déballés avant d’être brouillés en petits morceaux puis mélangés aux autres ingrédients.

Comme je vous l’avais précisé lors du résumé de la première étape, le poisson est mélangé dans une grande cuve à de l’eau, de la fécule de pomme de terre, de l’amidon, du blanc d’œuf, de l’huile de colza, du sel et de l’arôme naturel de crabe.

Après avoir bien mélangé tous les ingrédients, on obtient une sorte de pâte à gaufres (ou à crêpes très épaisse).

Dans une seconde cuve, on prend les mêmes ingrédients et on ajoute de l’extrait de paprika afin d’obtenir de la pâte orange qui nous donnera le style bien connu des bâtonnets de surimi.

La pâte est ensuite déposée sur un énorme rouleau qui cuit un long fil de surimi à la vapeur pendant un certain temps. Débit en plein contrôle dans la photo ci-dessous. J’en profite pour confirmer que durant toutes les étapes, des employés font des contrôles de qualité.

C’est à cette étape que nous avons découvert comment reconnaître le surimi Fleury Michon parmi d’autres marques. La pâte est déposée avec des striures ce qui lui donne un relief comparable a des toutes petites vagues. Les autres marques font du surimi plat.

Ensuite, le surimi est roulé sur lui-même, ce qui forme un très très long boudin.

Puis il est emballé dans son film plastifié puis découpé à la longueur des bâtonnets que vous connaissez si bien.

Ensuite, les bâtonnets de surimi sont mis en boite, fermé et pasteurisé pendant plusieurs heures avant d’être refroidis et étiquetés. C’est une étape très importante car il n’y a aucun conservateur dans la recette de Fleury Michon.

Voila, les boites sont prêtes à être expédiées dans les magasins.

Si vous avez bien suivi cette étape et la précédente, vous devez vous poser la même question que moi : ok le surimi Fleury Michon n’est composé que de chair de poisson mais nous avons vu dans l’usine des pains de poissons surgelés. Donc prochaine étape, un voyage en Alaska pour aller découvrir comment se passe la pêche puis la préparation du poisson en usine jusqu’à l’expédition du poisson en France, transformé en pains de poissons surgelés.

Malheureusement, seuls 5 blogueurs auront la chance de partir, alors croisez les doigts pour moi. En attendant, une journée au Havre m’attend fin mai pour tester ma résistance en haute mer ou mon endurance en natation.

Rendez-vous le 15 juin pour le dénouement : départ ou non pour l’Alaska =)